La consommation de farine de larves autorisée par l’UE... désopilant !
La farine d’insectes : une solution imposée par l’UE, vraiment ?
La nourriture est avant tout une culture, une tradition. Certaines populations consomment des insectes, comme les araignées ou les vers grillés, tandis que d’autres trouvent étranges nos cuisses de grenouilles ou notre andouillette. Qui ne s’est jamais senti déconcerté, enfant, en découvrant la soupe de nid d’hirondelles ou les cervelles de singe dans Indiana Jones ?
L’UE nous rappelle aujourd’hui que 1900 espèces d’insectes sont consommées dans le monde, sous-entendant que nous devrions suivre le mouvement. Mais la question n’est pas tant ce que l’on mange que comment on le mange. Traditionnellement, la nourriture est identifiable, cuisinée et partagée en toute transparence. Avec la farine d’insectes, on ne parle plus de découverte culinaire mais d’incorporation insidieuse dans des aliments transformés, marquée d’un pictogramme ou une mention peu visible. Or, personne n’a envie d’être mis devant le fait accompli comme dans un épisode de Koh-Lanta. Comment y échapper ? La cantine de nos enfants, le self-service de l’entreprise des salariés, un restaurateur mal informé ?
Pourquoi cet engouement pour les insectes ? Selon l’UE, ils permettent de compenser la baisse de production de protéines animales jugées trop polluantes. Pourtant, on interdit aujourd’hui aux élevages de poules d’intégrer des protéines animales dans leur alimentation, alors que celles-ci sont naturellement insectivores ! De plus, avec les restrictions sanitaires, nombre de poules dites « plein air » passent leur vie confinées, sans accès à la terre, aux insectes et aux vers de terre.
Une alternative logique : la permaculture
Plutôt que d’introduire des farines d’insectes industrielles, une approche plus vertueuse serait d’intégrer ces insectes dans un cycle naturel. En permaculture, on peut les produire à partir de déchets organiques, nourrir directement les poules avec, et obtenir des œufs et de la viande de qualité. C’est un modèle simple, efficace et respectueux des écosystèmes.
D’ailleurs, sur notre ferme, une petite lombriculture recycle la litière des chèvres, démontrant qu’il est possible d’avoir une production locale et cohérente sans dépendre de solutions industrielles.
Manger en confiance avec des produits artisanaux
Chez Le P’tit Buissonnier, les pâtes artisanales de Jean-Marc sont travaillées uniquement à partir du blé dur cultivé sur sa ferme, et sans insecticide de conservation. Grâce à un stockage hermétique, il évite l’usage d’un produit chimique souvent nécessaire dans les silos industriels. Sa production artisanale est disponible dans la boutique en ligne !
👉 Plutôt que d’accepter des aliments de plus en plus transformés, pourquoi ne pas privilégier des produits issus d’un artisanat local, transparent et respectueux du vivant ?